22 propositions pour développer le commerce de centre ville

Publié le 03 juin 2022

En France, le commerce recense plus de 91 000 établissements, il représente 81% des TPE. Le secteur fait partie des plus grands pourvoyeurs d’emploi avec près d’un million d’employés. Selon les statistiques, la population des salariés est dominée par les femmes à 60%. Dans toutes les branches du commerce, les métiers deviennent plus complexes. Les magasins proposent désormais des milliers de références. De leur côté, les consommateurs deviennent de plus en plus exigeants. Dans ce contexte, la mise en place de plusieurs mesures est nécessaire afin de redynamiser le secteur, Alliance Commerce propose ainsi 22 mesures que nous vous détaillons dans cet article.

Le commerce : un pilier de l’économie française

En France, le commerce représente un pilier de l’économie nationale. Le secteur rassemble près d’un million d’entreprises et emploie plus de 3,2 millions de salariés. Ce dernier chiffre démontre que le commerce est le premier pourvoyeur d’emploi dans le privé en France. Le secteur du commerce rassemble deux catégories d’entreprises  savoir les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes entreprises (PME).

Le commerce face à la digitalisation

Ces entreprises font actuellement face à la digitalisation et l’émergence de l’e-commerce. De leur côté, les consommateurs deviennent de plus en plus exigeants. De plus, ils ont désormais accès à internet. Cette tendance s’accentue durant la crise sanitaire. La part de l’e-commerce dans le commerce global représente désormais 13% en 2020 contre 3,3% en 2010.

Afin de s’adapter à cette digitalisation croissante, les commerces physiques doivent s’adapter en optant pour un modèle omnicanal. Pourtant, une telle mutation demande des investissements colossaux de la part des entreprises. Ils doivent investir dans de nouveaux outils logistiques et informatiques. Les salariés doivent suivre des formations afin d’acquérir de nouvelles compétences dans le digital.

Le commerce face à la question écologique

Ces dernières années, la question écologique préoccupe également les consommateurs. Cette prise de conscience collective est appuyée par plusieurs lois. Ces lois encouragent les consommateurs à adopter un mode de consommation plus responsable. Pour répondre à cette attente des consommateurs, certaines entreprises s’engagent à réduire la consommation d’énergie de 40% à l’horizon 2030.

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Quelles solutions pour redynamiser le secteur du commerce français ?

Cette initiative démontre la volonté du secteur à s’engager sur la transition énergétique et à répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Cependant, la réalisation de ces actions demande un soutien de l’État. Pourtant, depuis 2015, les crises se succèdent entre crises sociales et crise sanitaire. Ces évènements fragilisent les acteurs du secteur. Vers la fin de l’année 2020, la vacance commerciale atteint pour la première fois les 10%. C’est pourquoi il est impératif d’agir en urgence. L’État doit se mobiliser pour mettre en place un Plan stratégique « Commerce 2030 » afin de donner un second souffle au secteur. Ce plan repose sur 22 propositions que nous allons développer un à un.

1. Augmenter les capacités de financement des entreprises

Le Covid-19 a ralenti l’activité des entreprises dans le secteur du commerce. Tous les commerces vendant des produits non essentiels sont touchés par ce choc. Pour donner un second souffle à ces entreprises, une augmentation de la capacité de financement des entreprises est nécessaire.

Cette mesure porte sur trois axes. En 2020, le gouvernement français accorde des prêts garantis par l’État (PGE) aux entreprises françaises. L’objectif de ces aides est d’amortir le choc de la crise sanitaire. Le remboursement devait commencer à partir du mois d’avril 2021. Cependant, les entreprises s’en sortent à peine face à la crise. Aussi, face à la proposition d’allonger le délai de remboursement, l’Etat accorde une échéance jusqu’en 2022 pour le remboursement. Par ailleurs, le délai de remboursement s’étale sur six ans.

Par ailleurs, il est primordial de renforcer les fonds propres des entreprises dans le secteur du commerce. Cette mesure ne doit pas faire de distinction entre les PME et les ETI.

Enfin, afin de renforcer la solvabilité des entreprises aux yeux des créanciers, il est recommandé de rétablir la notation financière de ces dernières avant la crise sanitaire.

Il faut augmenter la capacité de financement des entreprises

2. Développer la formation des salariés en poste

Pour développer la formation des salariés en poste, un assouplissement des conditions d’éligibilité à la Pro-A est nécessaire. Jusqu’ici, la Pro-A était réservée à quelques salariés répondant à des critères stricts comme avoir un poste en CDI par exemple. Un assouplissement offrirait plus de chances à d’autres salariés.

Actuellement, les formations durent au moins 150 heures. Une revue à la baisse de ce volume pourrait rendre les formations plus accessibles. Par ailleurs, la prise en charge des formations est aujourd’hui limitée à 3 000 euros. Ce plafond est insuffisant si l’on considère les besoins en formation des salariés avec la digitalisation. Pour soutenir cette formation, les salariés sont encouragés à utiliser leur Compte personnel de Formation ou CPF.

3. Promouvoir les métiers du commerce auprès du grand public

Le secteur du commerce est souvent associé à un employé se tenant derrière la caisse. Pourtant, ce secteur propose une grande diversité des métiers. L’art, l’assurance, la grande distribution, l’alimentaire, voilà autant de domaines où l’on peut travailler. L’essor de l’e-commerce a créé de nouveaux débouchés. En effet, en 2017, l’e-commerce recensait déjà plus de 112 000 salariés.

Parmi les nombreux métiers dans le commerce, on retrouve l’acheteur, l’assistant commercial, l’attaché commercial, le chef de rayon, le chef de produit marketing, le magasinier, l’hôte de caisse, le directeur de magasin, etc. Pourtant, le grand public connaît à peine ces métiers. Aussi, il est important de créer une campagne de communication afin de promouvoir ces métiers.

4. Soutenir l’emploi des jeunes par l’alternance

Pour les jeunes, l’alternance représente la voie royale pour accéder à l’univers de l’entreprise, de faciliter leur insertion professionnelle. Avant la crise sanitaire, le contexte de l’alternance en France est favorable. En effet, l’année 2019 bat tous les records avec 458 000 jeunes apprentis. Cette hausse s’explique par l’assouplissement de l’embauche par les entreprises. Cependant, la route est encore longue. C’est notamment le cas durant la période post-pandémique.

Aussi, il est important de pérenniser le soutien à l’alternance dans le secteur du commerce. Certains jeunes peinent à trouver une entreprise d’accueil. Dans d’autres secteurs comme dans le commerce, certains chefs d’entreprise ont du mal à recruter des apprentis. C’est le cas par exemple des métiers de la coiffure.

Afin de pérenniser cette rencontre entre l’offre et la demande, il est primordial d’uniformiser les critères d’éligibilité que ce soit dans les PME ou dans les grandes entreprises.

Aujourd’hui, l’alternance est réservée aux jeunes ayant entre 16 et 29 ans. Pourtant, certaines personnes en pleine reconversion professionnelle peuvent avoir besoin d’une alternance. C’est pourquoi il est nécessaire de rallonger cet âge au-delà de 30 ans.

5. Soutenir le pouvoir d’achat des salariés

Une part importante des salariés dans le commerce fait partie d’une couche sociale vulnérable. Aussi, il est urgent de soutenir le pouvoir d’achat des salariés. Cela passe par la pérennisation de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat.

Par ailleurs, l’intéressement est soumis à un forfait social. Pour augmenter la somme versée aux salariés, une exonération de forfait social est nécessaire. Cette mesure concernerait les entreprises ayant plus de 250 salariés.

Enfin, une dernière mesure pour soutenir le pouvoir d’achat consiste à relever les exonérations de cotisations patronales à 2 SMIC.

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6. Engager la baisse de la fiscalité sur les outils de production du commerce

Pour encourager le développement des entreprises après la crise sanitaire, une baisse de la fiscalité s’impose. Cela porte essentiellement sur trois taxes à savoir :

  • La suppression de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)
  • La baisse de la contribution sociale de solidarité des sociétés
  • La suppression de la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE)

7. Faciliter les exonérations de taxes locales dans les opérations de revitalisation du territoire (ORT)

En matière de fiscalité, un allègement participe au développement de certains commerces rendus vulnérables par la crise sanitaire. Pour renouer avec la croissance, il est urgent de supprimer la condition relative au revenu fiscal médian.

De leur côté, les exonérations doivent s’étendre aux magasins qui sont exploités par les réseaux organisés. C’est le cas notamment des ETI.

Cependant, de telles exonérations risquent d’engendrer une perte de revenu chez les collectivités locales. Le gouvernement doit prendre des mesures pour compenser cette perte.

Ces mesures fiscales doivent se poursuivre au moins jusqu’en 2026 en parallèle avec le programme Action Cœur de Ville.

8. Accompagner l’investissement en faveur d’un commerce omnicanal français fort et résilient

Face à la vulgarisation d’internet, le commerce se déroule désormais sur le net. Cette tendance s’intensifie durant la crise sanitaire. Pour faire face à la concurrence des e-commerces pure players, les commerces doivent investir dans un commerce omnicanal. Les boutiques physiques ne suffisent plus. Ils doivent assurer une présence sur internet également.

De tels investissements demandent un budget conséquent. La mise en place d’un dispositif de soutien à ces investissements est nécessaire. Le soutien se manifeste sous un programme de financement sur une période de cinq ans. Les acteurs impliqués sont le système bancaire et la BPI.

Construire une stratégie click and collect

9. Bâtir et dynamiser un écosystème d’innovation autour du commerce

Aujourd’hui, les acteurs majeurs de l’e-commerce sont de nationalité étrangère. Le commerce français doit se faire une place en misant sur l’innovation. Il est important d’encourager les acteurs à développer d’autres canaux de vente, dont le digital, dans chaque verticale métier.

Les startups françaises dans le secteur du commerce commencent à se développer. Cependant, ils sont encore peu nombreux par rapport aux étrangers. C’est pourquoi le gouvernement doit favoriser leur création à travers des aides financières.

10. Assurer une équité concurrentielle entre les acteurs

Dans l’e-commerce, de nombreuses entreprises peinent à s’imposer face à de grandes plateformes proposant des prix bas. Afin de garantir une équité concurrentielle, un encadrement strict est nécessaire.

Par ailleurs, la mise en place de règles est primordiale pour assurer la pérennité du marché. Les acteurs doivent se soumettre à ces règles, peu importe leur nationalité et leur taille. Ces règles concernent par exemple la provenance des produits, leur sécurité, etc.

11. Soutenir l’investissement des enseignes dans la rénovation énergétique des locaux commerciaux et logistiques

Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l’impact environnemental de leur mode de consommation. Ils favorisent les enseignes plus respectueuses de l’écologie. Ils privilégient les produits qui n’impliquent pas de souffrance animale.

Les commerces ont leur rôle à jouer dans cette rénovation énergétique. Il s’agit par exemple d’utiliser l’énergie renouvelable comme source d’énergie dans son commerce. Pourtant, ces travaux demandent un investissement important. Les commerces auront besoin d’un soutien fiscal ou d’un dispositif de subvention pour lancer les travaux.

Puisque l’utilisation des véhicules électriques fait partie intégrante de la transition énergétique, la présence d’une borne de recharge joue un rôle dans le choix d’un consommateur. Les commerces peuvent installer des bornes de recharge électrique à travers des aides pour l’équipement.

Les acteurs du Commerce ont besoin d’un dispositif comme le Prêt Vert de la BPI pour soutenir les travaux en faveur de la rénovation énergétique.

Enfin, il est important qu’une part des travaux de rénovation soit à la charge du bailleur afin qu’elle ne soit pas facturée au commerçant locataire.

12. Encourager le développement des filières performantes de recyclage et l’innovation durable, notamment dans les solutions de traçabilité

La gestion des déchets se trouve au cœur de la transition écologique. Le système de recyclage participe grandement à cette gestion. Il est urgent de soutenir l’investissement en matière de recyclage de ces déchets, notamment pour abattre les obstacles à l’efficacité du tri des produits.

Le pouvoir public devrait soutenir les démonstrateurs textiles ayant participé à ces efforts de recyclage.

13. Harmoniser la mise en œuvre de l’affichage environnemental et faciliter son déploiement

Depuis quelques années, les consommateurs sont soucieux de l’impact environnemental des produits ou des services qu’ils consomment. C’est pourquoi de nombreux secteurs ont adopté le système d’affichage environnemental.

Dans le secteur alimentaire par exemple, l’étiquetage ou l’affichage environnemental informe les consommateurs sur les impacts environnementaux de leur achat. Actuellement, le déploiement de ce système se fait dans des secteurs comme l’agriculture et l’alimentation.

Cet étiquetage demande un certain investissement de la part des commerçants. De plus, l’affichage n’est pas encore régi par des normes. Une harmonisation des affichages permet d’utiliser les mêmes références pour les produits. De plus, il est urgent de faciliter le déploiement de cet affichage.

Placer l'environnement au coeur des stratégies

14. Soutenir le développement d’une offre de produits écoresponsables par l’application d’un taux réduit de TVA (5,5%)

Selon les récentes statistiques, 12% des Français se sont tournés vers un mode de consommation responsable. Leurs achats reposent sur des critères éthiques et écologiques. Par ailleurs, la moitié des consommateurs estiment qu’ils sont enclins à acheter des produits écoresponsables à condition que le prix demeure abordable.

Les chiffres révèlent que ce sont les personnes ayant plus de cinquante ans qui sont davantage sensibles à cette question. De même, les femmes sont plus attentives à la question écologique et les impacts des produits qu’elles consomment sur la santé.

Pour encourager le développement de ce mode de consommation, une baisse de la TVA à 5,5% est nécessaire.

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15. Engager la modernisation de toutes les zones de commerce

Les zones de commerce ont longtemps été considérées comme des lieux touristiques, un témoin du dynamisme d’une ville. Engager la modernisation des zones de commerce consisterait à définir un plan national de modernisation dans un premier temps.

La mise en place d’une allocation aiderait les commerces à recruter plus de 1 000 managers de commerce. Par ailleurs, la possibilité du transfert des autorisations par les commissions départementales d’aménagement commercial accélérera cette modernisation.

16. Soutenir la transition vers une accessibilité et une logistique durable

Avant de déménager dans un lieu, un particulier étudie plusieurs paramètres dont l’accès aux transports en commun et la présence de commerces. C’est pourquoi il est primordial de mettre le commerce au cœur de tout projet de mobilité territoriale.

La consommation locale représente un vecteur majeur d’une consommation responsable. Aussi, un soutien à la décarbonation est nécessaire. C’est surtout le cas en ce qui concerne le transport des marchandises.

17. Maîtriser l’évolution des loyers des locaux commerciaux

Les loyers représentent un poste de dépenses majeur chez les commerces. Pour soutenir les commerces les plus vulnérables, il est urgent de limiter la hausse de l’indexation des loyers. Une révision du fonctionnement de cette indexation est aussi nécessaire.

Par ailleurs, la réduction des dépôts de garantie permettrait de réduire le taux de vacance des locaux commerciaux. Les bailleurs doivent aussi facturer les loyers par mois. Les locataires commerciaux doivent obtenir des garanties bancaires facilement. Enfin, lorsque la révision des loyers s’impose, le processus doit être plus facile.

18. Renforcer l’équité et la transparence en matière de charges locatives et de travaux

Les locataires sont souvent accablés sous le poids des charges relatives au local commercial. C’est pourquoi le renforcement de l’équité dans le partage des charges et des travaux entre bailleur et locataire est indispensable. Il faudra interdire la refacturation des dépenses qui ne sont pas liées à l’exploitation des lieux par le bailleur. L’application d’une certaine transparence est aussi nécessaire dans le contrôle des charges.

19. Faciliter l’ouverture des commerces le dimanche

Les habitudes de consommation des particuliers ayant changé, l’ouverture dominicale des magasins offre une opportunité aux consommateurs de s’approvisionner. En France, cette ouverture dominicale est réglementée. En effet, aucune autorisation n’est requise si l’ouverture n’implique aucun salarié. Par contre, si l’ouverture implique le travail de salariés, les commerces doivent obtenir l’autorisation. De même, avant d’ouvrir le dimanche, les gérants doivent se renseigner sur l’arrêté préfectoral appliqué dans sa commune.

L’assouplissement de ces règles est bénéfique aux commerces. Aussi, ils doivent avoir au moins le droit d’ouvrir 12 dimanches par an. Les procédures administratives ne facilitent pas ces ouvertures dominicales. Une simplification des règles d’attribution est nécessaire au niveau des collectivités.

En France, les horaires d’ouverture et de fermeture des commerces sont imposés par des arrêtés préfectoraux. La durée d’application de ces arrêtés doit se limiter à seulement cinq ans.

La crise sanitaire a démontré l’importance de l’ouverture des commerces notamment en situation d’urgence. L’État doit mettre en place des mesures exceptionnelles simplifiant ces ouvertures en temps de crise.

20. Élargir et sécuriser les horaires d’ouverture des commerces alimentaires

Les commerces alimentaires bénéficient d’une dérogation spéciale pour ouvrir le dimanche. C’est le cas par exemple des poissonneries, charcuteries, boucheries, fromageries, etc. Cette ouverture est autorisée sans restriction d’horaires et de nombre de salariés. Cependant, ils doivent respecter l’arrêté préfectoral en vigueur. Un assouplissement de l’horaire d’ouverture est nécessaire. En effet, dans certaines villes, l’ouverture est limitée à 13h.

Par ailleurs, concernant l’ouverture en soirée répondent à une forte demande des consommateurs. Depuis quelques années, les consommateurs arpentent les supermarchés au-delà de 21 h. Dans les agglomérations françaises comme Lyon ou Paris, la hausse du chiffre d’affaires réalisée à partir de 21h est notable. La sécurisation de cette ouverture en soirée est nécessaire, notamment pour les commerces alimentaires.

21. Intensifier le rayonnement et l’attractivité commerciale de Paris et de la France

Le développement du commerce est relativement lié au tourisme en France. Considéré comme la première destination chez les touristes du monde entier, le pays séduit par la richesse de son patrimoine. Aussi, une valorisation de l’attractivité commerciale est nécessaire. La qualité d’accueil en fait partie.

En 2024, l’Hexagone accueille un évènement sportif majeur, à savoir les JO 2024. Cet évènement représente une opportunité pour les commerces, notamment à Paris. La mise en place d’un plan « Commerce Paris 2024 » permet d’avoir une meilleure organisation.

La nécessité d’un plan de communication internationale est aussi urgente. Un meilleur accueil des touristes passe par une formation des commerçants, par la souplesse de l’ouverture dominicale, etc.

La France regorge de parcours touristiques encore méconnus du grand public. La valorisation de ces parcours permet de mettre en lumière certains commerces. Enfin, la dernière mesure porte sur la promotion des nouvelles conditions de détaxe.

Faire rayonner Paris et la France

22. Simplifier la création d'une zone touristique internationale (ZTI) et classer l’ensemble de Paris en ZTI

Les ZTI ou zone touristique internationale sont instaurés par la loi Macron en 2015. Cette loi définit des zones touristiques où les magasins ont le droit d’ouvrir jusqu’à minuit. Cependant, cette ouverture est soumise à plusieurs conditions. Les salariés peuvent travailler sur la base du volontariat et d’une rémunération attractive. Par ailleurs, l’employeur doit proposer une alternative à la garde d’enfants.

Actuellement, il existe 21 ZTI en France dont plus de la moitié se situe à Paris. Ces zones sont considérées comme des zones de rayonnement international où l’affluence de touristes est exceptionnelle. Pourtant, ces touristes sont responsables d’un flux important de consommation.

Une simplification de la création de ces ZTI est nécessaire notamment au niveau des critères. En effet, le poids des achats réalisés par les touristes ne devrait pas être déterminant dans la création d’une zone.

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